Diététiste-nutritionniste

Jozée Harris Dt.P.

Ma philosophie

Pour la santé ou pour le poids

Pourquoi est-ce devenu si compliqué de manger?

Nous sommes bombardées d’informations sur la nutrition

Les bons et moins bons aliments

les nouveaux, ceux qui sont défendus, 

 les combinaisons, le moment où nous devrions les manger ou ne pas les manger,

 les quantités à respecter, les éléments nutritifs,

 les aliments qui font grossir, ceux qui rendent malade ou l’inverse! 

Comment s’y retrouver, faire des choix, des changements et ne pas en devenir obsédé?


Cercle vicieux des changements drastiques



Adaptation « le yoyo des diètes amaigrissantes » www.equilibre.ca     


Une seule solution!

Faire des changements alimentaires progressivement,

 prendre le temps de les apprivoiser 

et de les intégrer avec le plus de simplicité et de plaisir possible,

 afin qu’ils soient définitif!

Faire confiance à son corps,

 les signaux qu’il nous manifeste;

 la faim, le goût, la satisfaction et la satiété, sans obsession


Redonner à la nourriture la place qui lui convient,

 nourrir le corps avec plaisir!

Manger est un besoin tout ce qui est de plus naturel.

 Pensez à un jeune enfant; il ne connait aucune règle (heure, quantité, qualité…),

 il a faim! Il goûte, mange et arrête lorsqu’il n’a plus faim, c’est tout!

La santé n’est pas seulement une question de choix d’aliments,

 c’est aussi la relation entretenue avec son corps et la nourriture ; 

la faim, le goût, la quantité, la satisfaction…Rien de mathématique ni de compliqué!

   



Pourquoi les diètes ne fonctionnent pas

Piste de réflexion (tiré du sitewww.equilibre.ca)

L'obésité une condition aux causes multiples

  



Les diètes sont généralement trop sévères

Les régimes sont généralement tellement sévères, qu’il est impossible de les suivre indéfiniment. Qui peut envisager le reste de sa vie à avoir toujours faim, à se forcer pour manger des aliments qu’il n’aime pas et à se priver complètement des aliments dont il a envie - Ce type de restrictions conduit généralement à l’abandon du régime ainsi qu’à la surconsommation…et à la reprise des kilos perdus!


Le corps résiste aux restrictions

Notre corps réagit à une diète de la même manière qu’à une famine : en réduisant sa consommation d’énergie.

 Lorsqu’on recommence à manger comme avant, ou plus qu’avant à cause de la privation qu’on s’est imposée, notre corps entrepose sous forme de graisses les calories qu’il reçoit enfin. 

On reprend donc le poids perdu et souvent davantage.

 Plus les régimes sont nombreux, plus notre organisme essaie de protéger ses réserves et 

plus il devient difficile de perdre du poids.


Une même portion ne convient pas à l’ensemble des individus

Plusieurs diètes recommandent de peser ou de mesurer la quantité d’aliments consommés afin de respecter une certaine grosseur de portion ou un nombre de points permis. 

Or, une même grosseur de portion ne convient pas à l’ensemble des individus.

 Chaque personne a des besoins en énergie (et donc en calories) qui lui sont propres.

 La seule façon de s’assurer de consommer la quantité de nourriture qui répond aux besoinsde notre corps consiste

 à se fier aux signaux de faim et de satiété qu’il nous envoie.


Les interdits mènent à la surconsommation

Bon nombre de diètes s’accompagnent d’une liste d’aliments interdits.

 Pourtant, des études ont démontré que le fait de se priver complètement 

ou de façon exagérée d’un aliment augmentait notre envie de consommer 

cet aliment et nous amenait à en consommer des portions plus importantes.

 Mieux vaut donc se permettre des chips à l’occasion que de se retrouver avec des rages incontrôlables qui nous amèneront à vider le sac !


Le problème n’est pas strictement alimentaire

La réponse à une demande d’amaigrissement est souvent purement diététique. 

Au mieux, elle est assortie de quelques recommandations physiques ou sportives. 

Pourtant, avant de songer à perdre du poids, un travail essentiel doit être entrepris, un travail sur soi, 

sur les relations que l’on entretient avec la nourriture et sur son comportement alimentaire.


Votre corps vous parle : l’écoutez-vous?

Lorsqu’il a besoin d’énergie,

 votre corps vous envoie différents signaux (gargouillis ou sensation de vide dans l’estomac, sensation de faiblesse, etc.)

 qui vous indiquent que vous avez faim et que vous devez manger.

 Tout au long du repas, la sensation de faim s’atténue et fait place à d’autres types de signaux 

(sensation d’être «plein», d’avoir plus d’énergie) pour vous signifier qu’il a suffisamment de carburant (vitamines, minéraux et énergie)

 pour bien fonctionner. Ces signaux vous amènent à vous sentir rassasiés et, idéalement, à arrêter de manger.

En réalité, plusieurs d’entre nous ne portent pas attention aux signaux que nous envoie notre corps. 

La tendance actuelle est plutôt de se fier à des diètes ou de s’imposer des règles qui nous dictent quand et quelle quantité d’aliments manger. Pourtant, sans ces signaux pour nous guider, il devient très difficile – voire impossible! - de savoir 

si nous avons trop ou suffisamment mangé pour répondre aux besoins de notre corps.


Écouter sa faim

La prochaine fois que vous vous apprêtez à manger quelque chose,

 demandez-vous si vous avez faim, tout simplement.

 Il est très important de manger lorsque vous ressentez la faim. 

En l’ignorant, vous privez votre corps de l’énergie et des nutriments dont il a besoin pour bien fonctionner. 

Vous risquez aussi de dépasser votre satiété et de manger plus que vos besoins lors du repas suivant.


Exemples de signaux de faim

- Mon estomac gargouille.

- J’ai une sensation de vide dans l’estomac, parfois accompagnée de petites crampes.

- Je ressens une baisse d’énergie, j’ai plus de peine à me concentrer.

Vous reconnaissez certains de ces signaux? Il est temps de vous mettre quelque chose sous la dent!

Ignorer ces signaux conduit à divers malaises (mal de tête, irritabilité).


Vraie faim ou fausse faim

La vraie faim, telle que décrite ci-haut, c’est un besoin physiologique qui nous pousse à manger pour vivre. 

Les fausses faims sont un besoin psychologique de manger qui accompagnent la vue, l’odeur ou la pensée d’aliments appétissants.

 Une fausse faim peut nous conduire aussi à manger même si le corps ne demande pas de carburant. 

Manger occasionnellement lors d’une fausse faim n’a rien de grave en soi. Si cela devient une habitude, cela peut contribuer au gain de poids…


Exemples de fausses faims

-Je passe devant une pâtisserie et la vue des bons desserts déclenche l’envie de manger

-J’ai travaillé fort et j’ai envie de manger pour prendre une pause et me récompenser

-Je suis en colère et j’avale une grosse collation pour me calmer un peu.


Reconnaître les signaux de satiété

Prenezl’habitude de vous arrêter à quelques reprises au cours du repas

pour vous demander si vous avez encore faim

Si les aliments ne vous semblent plus aussi savoureux et que vous vous sentez déjà plein,

 il est probable que vous n’ayez plus faim.

 Posez-vous cette même question avant de commander un dessert.

 Si on tient à prendre un dessert, mieux vaut s’assurer qu’il vous reste « une petite place » pour le consommer.

 Vous détestez gaspiller? 

Gardez les restes pour plus tard ou, si vous êtes au restaurant, apportez les restes à la maison :

 vous aurez du même coup un lunch pour le lendemain!

 Les portions servies au restaurant sont souvent démesurées : 

ne soyez pas surpris de ne pas terminer votre assiette.


Exemples de signaux de satiété

- Je me sens rassasié sans être trop plein.

- Je ne trouve plus les aliments aussi savoureux.

- Je sens que j’ai plus d’énergie.

- Je me sens bien, confortable.

Vous reconnaissez certains de ces signaux?

 Il est temps de mettre fin à votre repas!

Ignorer ces signaux conduit à se sentir lourd et fatigué suite au repas.

En résumé, une vraie faim

 indique que notre corps réclame de la nourriture 

et la satiété indique que la quantité d’aliments consommée est suffisante.

Apprendre à écouter et respecter ces signaux est notre plus précieux allié 

pour atteindre et maintenir le meilleur poids possible pour soi.